Guy Drut a donc bénéficié de la grâce présidentielle pour services sportifs rendus à la nation. Dans le cadre de l'enquête sur le financement illégal du RPR et de l'affaire des marchés publics d'Île-de-France, il a été reconnu coupable d'avoir bénéficié d'un emploi fictif à la demande de la mairie de Paris, alors dirigée par Jacques Chirac et a été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende. Il a préféré ne pas faire appel de la décision. Pourquoi se perdre dans une procédure judiciaire longue et incertaine quand le copinage politique avec le président peut vous faire sauter des étapes? Et en matière de saut d'obstacles Guy Drut n'a pas failli à sa réputation.
Pourquoi mettre en avant le dépassement de soi et le travail comme clés de la réussite quand les manœuvres politiques de la droite font exploser la morale. Et ils ont bon dos de prôner une réforme de la justice ou le respect de la France par les étrangers. Mais tout le monde n'a pas une breloque autour du cou et un vieil ami président de la république.
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