Le gouvernement, pour faire croire à l’efficacité de sa politique, s’appuie sur des études partiales, en particulier celle venant du patronat qui a demandé cette flexibilité maximale et qui aimerait la généraliser dans de plus grandes entreprises. En réalité, la seule étude sérieuse et indépendante sur le CNE a été faite à la demande du gouvernement lui-même par la DARES (service d’étude du ministère de l’emploi) et l’ACOSS. Elle a été rendue publique en juin dernier : cette étude établissait que le taux de rupture des CNE n’était pas de 10 % comme le prétendait le Premier Ministre mais de 30 % au bout de six mois seulement, que le nombre total de CNE plafonnait à 330.000 et non à 440.000 selon les dire du gouvernement.
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